
Louise de Vilmorin :
l\’impossible bonheur
Par Edouard Exerjean, pianiste-comédien
Le vendredi 7 février, 18 h30
au Conservatoire Darius Milhaud, salle Pierre Villette
De la faconde marseillaise Édouard Exerjean a fait une musique qui s’allie à son talent de pianiste, dans ce qu’il appelle ses « partitions littéraires », conférences autour d’un clavier. Une brillante carrière de concertiste, en particulier dans le duo qu’il forme avec Philippe Corre, l’a quelque temps éloigné du théâtre. Depuis 1991, il a réuni ses deux passions : la musique et la littérature dans des spectacles où il est à la fois pianiste et comédien.
Anna de Noailles, Cocteau, Colette, George Sand, Guitry, Max Jacob sont quelques unes de ses inspirations. Pour Les Amis du Festival, il rend visite à Louise de Vilmorin et, dans des « fiançailles pour rire », nous promet un peu plus d’une heure exquise. (OB)
Louise de Vilmorin : l’impossible bonheur
Si le temps favorise la découverte d’une œuvre, celle de Louise de Vilmorin, adulée de ses admirateurs, méritera toujours d’être de plus en plus diffusée. Si ses origines, ses relations privilégiées ont pu contribuer à la marginaliser, ses écrits divers (romans, poésie, mémoires, articles, correspondance) se nourrissent d’un quotidien qui va de l’intime au public. Multiple, imprévisible, révélateur d’une nature faussement superficielle, le personnage étonne, enchante, déconcerte. A la recherche d’un bonheur inaccessible, Louise de Vilmorin reste, comme l’a écrit son cher ami Jean Cocteau, « un mensonge qui dit toujours la vérité ».
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